Çağdaş Türkiye Tarihi Araştırmaları, vol.41, no.2, pp.391-413, 2020 (Peer-Reviewed Journal)
La tradition de la philanthropie définie comme la charité, l’aide sociale ou la solidarité
dans le monde moderne, existe depuis des milliers d’années dans la géographie de l’Anatolie
en Turquie. Dans l’Empire ottoman, les fondations étaient la structure institutionnelle la plus
importante qui servait les objectifs philanthropiques. Les fondations ont joué un rôle très
important pour répondre aux besoins des pauvres et des nécessiteux, en particulier dans
le domaine de l’éducation, de la santé, du logement et des soins. Depuis le début du XIXe
siècle, la détérioration et l’évolution de la tradition des fondations n’ont pas été en mesure de
répondre réellement aux besoins sociaux pour diverses raisons comme les troubles internes,
la détérioration de la structure économique et l’instabilité politique. Cette situation causant
des dommages à l’ordre social et à l’intégration, l’État (les sultans) allèrent répondre à ces
besoins avec différentes institutions et organisations. Dans cette période, il existe également
différents services sociaux offerts par des philanthropes, des sociétés/communautés ou des
fondations, à l’exception de l’État. Cependant, dans cette étude, seuls les services fournis
par les institutions et organisations ouvertes par l’Etat seront mentionnés. Dans ce cadre,
Darüşşafaka, Dulhane, Dârülaceze, Dârülhayr-ı Âli et Dârüleytâm sont les institutions
et organisations à examiner dans cette étude. Différents articles ont déjà été écrits sur ces
institutions et organisations; toutefois, l’importance de cet article tient au fait qu’il a été écrit
pour la première fois afin de créer une littérature française sur ce sujet